Enfants de l’Amazone

Couplet :
Caché sous l’épaisse canopée,
Du vert émeraude des géants fleuris,
Comme un toit naturel bariolé,
Un logis sans mur, un paradis.

Enfants de l’Amazone,
Rien en mesure du temps
Le jour, la nuit hors de contrôle,
Le présent, c’est maintenant

Couplet :
Nul besoin de savoir compter,
De peu à plein en quantité,
Tous se mesure en trois mots banals,
Sur la balance, plus de décimal.

Enfants de l’Amazone,
Une généalogie sans fantôme,
Celui pour qui l’heure est venue,
Vite oublié, la vie continue

Pré-Refrain :
Aucune règle en bazooka,
Même les Dieux n’y arrivent pas,
Aucun savoir en transmission,
Quand l’écriture n’est que fiction.

Refrain :
Au cœur de l’Amazonie,
S’élève les cœurs battants,
D’une mystérieuse colonie,
Protégée des Dieux ou de Satan.

Pont :
Enfants de l’Amazone – cachés, à l’abri des dangers du monde,
Libres des chaines du passé, et de l’avenir qui gronde.

Couplet :
Patient comme peut l’être le jaguar,
Profiter du fleuve nourricier,
En rythme de vie original,
Sur la trotteuse du temps cassée.

Enfants de l’Amazone,
En prière au fleuve qui résonne,
Pour choisir ou dormir, rêver, pensez
En cet instant, juste se reposer

Refrain :
Au cœur de l’Amazonie,
S’élève les cœurs battants,
D’une mystérieuse colonie,
Protégée des Dieux ou de Satan.

Couplet :
Une langue sans passée ni futur,
Seul le temps présent en murmure,
Le sang et le ciel sans couleur,
Juste pas de mots pour le conteur.

Enfants de l’Amazone,
Des sons qui dansent en ce royaume,
Autour du feu, sans histoire à raconter,
Demain, n’existe pas, hier déjà oublié.

Refrain :
Au cœur de l’Amazonie,
S’élève les cœurs battants,
D’une mystérieuse colonie,
Protégée des Dieux ou de Satan.

Pont :
Enfants de l’Amazone – cachés, à l’abri des dangers du monde,
Libres des chaines du passé, et de l’avenir qui gronde.
Des remous du fleuves en vent léger, c’est la vie des Pirahãs